Mon patrimoine

Jeunes actifs : commencez à épargner ou investir !

Publié le 08 septembre 2023
Jeunes actifs : commencez à épargner ou investir !
Qui dit premier job dit premier salaire, premiers voyages, premiers défis et l’envie de profiter de la vie à fond ! Mais saviez-vous que vous pouvez faire tout ça ET commencer à placer votre argent ? Marie Dumas, 29 ans, est chargée du centre d’expertise de la Carac. Elle vous livre ses conseils.

Marie, pourquoi est-ce important de commencer à épargner dès l’entrée dans la vie active ?

« Pour moi, il y a un manque d’éducation financière en France. C’est pourquoi nous les jeunes, nous devons nous éduquer nous-même ! Épargner dès le premier salaire est une bonne habitude à prendre, tout comme apprendre à « faire un budget ». Lorsqu’on fait de la pédagogie financière, on conseille souvent d’allouer un pourcentage de ses premiers revenus à l’épargne, afin d’avoir un matelas de sécurité mais aussi une réserve pour financer ses projets futurs. Il y a une différence entre épargner, c’est-à-dire mettre de l’argent de côté et investir pour bénéficier d’intérêts et préparer un projet sur le long terme. »

Vous parlez « d’épargner un pourcentage de son salaire » : à combien l’estimez-vous ?

« Généralement, je conseille de placer environ 20% du salaire perçu. Quand on est jeune, on a envie de profiter de la vie et d’avoir un budget qui permette de s’offrir des loisirs. Il est possible d’équilibrer ça avec un « budget épargne ». Bien sûr, tout dépend de la situation de chacune et chacun. Par exemple, certains jeunes pourront épargner davantage car ils vivent chez leurs parents et n’ont pas de loyer. D’autres un peu moins car ils ont déjà des charges fixes importantes avec leur logement. »

Faut-il choisir entre « épargner » et « investir » ?

« Parfois, on veut trop épargner et on oublie la règle de « l’épargne de précaution », qui ne doit pas dépasser entre 3 et 6 mois de revenus. Lorsque j’étais conseillère, j’ai souvent constaté que les gens craignaient « de manquer ». Mais si on a entre 3 et 6 mois de revenus sur de l’épargne bancaire classique, c’est bien ! Aujourd’hui, avec la remontée des taux d’intérêts et l’inflation, on ne peut pas se permettre d’avoir davantage en épargne. Du coup, il faut aussi investir. Cela va de pair avec la tendance actuelle chez les jeunes, qui savent qu’ils ne feront pas toute leur carrière dans la même entreprise. Ils doivent très tôt investir pour demain, car il y aura des ruptures dans leurs carrières, des reconversions, des projets persos… »

Quels sont les projets qui nécessitent un financement anticipé ?

« L’achat d’un bien immobilier, d’un véhicule ou encore la retraite sont des projets en soi qui demandent de la préparation. Aujourd’hui, nous sommes dans un nouveau contexte financier. Les conseils d’il y a quelques années ne s’appliquent plus. Par exemple avant, on pouvait décrocher un prêt immobilier avec un apport minimal, voire pas d’apport. Les taux d’intérêts bas permettaient d’acheter plus facilement en empruntant la quasi-totalité des fonds. Ce n’est plus le cas maintenant, avec des taux qui sont remontés à 4% pour des projets immobiliers et encore plus sur des prêts à la consommation. Il faut donc anticiper au maximum. Au-delà du bien immobilier ou du véhicule qui sont des projets à court ou moyen terme, je pense que les jeunes doivent aussi préparer leur avenir à plus long terme. Étant jeune moi-même, je sais que ma génération va connaître d’autres réformes comme celle des retraites. Il est donc essentiel de commencer à placer son argent avant 30 ans, que ce soit de l’épargne ou de l’investissement. Pourquoi ? Parce qu’on a du temps devant soi et que cela permet d’allouer moins de fonds par mois pour financer ses projets ou sa retraite. Si on s’y met plus tard, par exemple 10 ans avant l’échéance, cela demande un effort plus important. »

Quelle est la différence entre « intérêts simples » et « intérêts composés » ?

« Quand vous placez une somme d’argent, vous touchez des intérêts sur cette somme, ce qu’on appelle « les intérêts simples ». Les intérêts composés sont quant à eux incorporés au capital investi pour l’augmenter et porter intérêt à leur tour. Parmi les placements à intérêts composés, il y a les livrets d’épargne de type Livret A ou encore certains produits d’assurance-vie. »

Que propose la Carac aux jeunes ?

« Nous avons deux offres complémentaires pour les jeunes actifs. La première, c’est notre assurance-vie Carac Épargne Patrimoine*. C’est un contrat très simple, ce qui est important car j’estime qu’il faut investir dans un produit que l’on comprend. Avec zéro frais sur versement**, il est avantageux pour les jeunes. Et surtout, c’est un contrat qui laisse le choix. La personne qui détient le contrat peut décider d’être en gestion libre, c’est-à-dire choisir elle-même ses fonds, ou bien opter pour la gestion profilée, créée par la Carac pour être performante sur le long terme. Cette gestion profilée fait la part belle à des fonds « durables » qui reflètent bien les préoccupations actuelles, comme la problématique de l’eau, l’intelligence artificielle ou encore la sécurité. Aujourd’hui, les jeunes sont conscients de ce qui les attend. Nos fonds durables ont du sens et sont tournés vers les secteurs de demain.

Notre deuxième offre pour les jeunes actifs est le contrat PERIN, c’est-à-dire le Plan d’épargne retraite individuel. C’est un instrument très avantageux pour les jeunes. Prenons l’exemple d’un jeune actif qui a fait des études et qui commence à payer des impôts. S’il est célibataire, il va très rapidement se retrouver dans une tranche à 30%. Or, le PERIN Carac permet d’obtenir dès la deuxième année une déduction fiscale intéressante. Nos conseillers Carac sont là pour aiguiller les jeunes sur le montant des versements à réaliser pour bénéficier de la meilleure déduction fiscale. Par ailleurs, c’est un « contrat tunnel ». On y entre en tant qu’actif et on en sort lorsqu’on décide de partir à la retraite… ou bien lorsqu’on veut financer un projet comme l’achat de sa résidence principale ! Ce contrat bénéficie aussi des deux types de gestion et du zéro frais sur versement. Il n’y a plus qu’à se lancer ! »

*Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant notamment de l’évolution des marchés immobiliers et financiers. Il existe un risque de perte partielle ou totale en capital. La Carac s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur. Le risque de moins-value est donc supporté par l’adhérent. Les obligations/titres de créance proposés en qualité d’unités de compte d’un contrat d’assurance-vie sont soumis au risque de défaut de l’émetteur et de perte de valeur en cas de rachat, d’arbitrage ou de dénouement par décès avant l’échéance du titre. Pour en savoir plus, consulter Carac.fr.

**Seuls les frais de gestion de 0,90 % s’appliquent annuellement sur l’épargne gérée sur le support Sécurité libellé en euros et sur les supports libellés en unités de compte.

Explorer les sujets