La Retraite Mutualiste du Combattant est une retraite surcomplémentaire facultative, libre et viagère qui bénéficie d’une bonification de l’État et de mesures fiscales. Décryptage.
Initialement réservée aux Anciens combattants et Victimes de guerre au titre du droit à réparation pour services rendus à la Nation, la Retraite Mutualiste du Combattant est également ouverte, depuis plusieurs années, aux militaires en activité ayant effectué, pendant au moins 90 jours consécutifs ou non, une Opération Extérieure (OPEX), qui figure sur la liste des conflits ouvrant droit au Titre de reconnaissance de la nation ou à la Carte du Combattant mise à jour chaque année au Journal Officiel.
Grâce à la RMC, vous pouvez :
1 - Vous percevez une rente viagère, à savoir un complément de revenus à vie.
2 - Cette rente viagère** est :
3 - Même si vous percevez votre rente, vous pouvez faire des versements sur votre RMC et les déduire de vos revenus imposables*.
En cas de décès, que devient votre rente ? Il existe deux possibilités en fonction de l’option choisie.
Si vous avez opté pour la RMC option « capital aliéné », vous bénéficierez pleinement de votre rente.
En contrepartie, le capital ne peut pas être transmis.
Cette option s’adresse à ceux qui privilégient la perception d’un revenu à la retraite.
Si vous avez opté pour la RMC option « capital réservé », au décès, 100% du capital est transmis à la personne de votre choix (pour tout versement effectué depuis le 1er juillet 2023).
En contrepartie, la rente que vous percevez sera moins élevée que dans le cadre de l’option avec capital aliéné.
La Retraite Mutualiste du Combattant est un produit d’assurance vie monosupport libellé en euros ayant pour objet la constitution d’une rente viagère différée pour les Anciens combattants et Victimes de guerre.
Rapprochez-vous d’un conseiller Carac pour vérifier votre éligibilité.
* à condition que la rente calculée à partir de votre épargne soit inférieure à un certain plafond appelé « rente majorée ». Ce plafond est de 1 987,50 € en 2024.
** sous réserve d’avoir respecté le nombre d’années minimum de cotisation.
*** cette exonération est limitée à un plafond de rente fixé annuellement par l’Etat.
Article mis à jour le 15 janvier 2024