Souscrire une assurance vie est une bonne stratégie pour vous constituer une épargne pour de futurs projets ou compléter votre retraite. Vous vous demandez peut-être si vous devez déclarer cette assurance vie aux impôts. En cas de rachat, de clôture ou après votre décès, les plus-values sont imposables. Toutes les réponses sur les démarches à effectuer et la fiscalité.
Deux profils de personnes peuvent être concernés par une déclaration d'assurance vie aux impôts :
En dehors de ces cas spécifiques, il n'y a pas lieu de faire une déclaration aux impôts car les versements effectués sur votre contrat d'assurance vie ne sont pas imposés.
Dans le cas d'un rachat partiel, d'un rachat total ou d'une clôture à l'échéance d'un contrat, le souscripteur doit déclarer son assurance vie. Cette déclaration permet d'informer les impôts des sommes imposables.
Dans le cas d'une transmission, le ou les bénéficiaires d'une ou plusieurs assurances vie doivent, après le décès du souscripteur, déclarer le contrat d'assurance-vie en déposant une déclaration partielle de succession auprès du service de l'enregistrement dont dépend le domicile du défunt.
Si plusieurs contrats d’assurance-vie ont été souscrits, il est nécessaire de compléter une déclaration par compagnie d'assurance.
Lors d'un rachat ou d'une clôture, l'assuré doit faire connaître l'option retenue pour son imposition. Ensuite, les démarches sont réalisées par :
Lors d'une transmission, le dépôt de la déclaration partielle de succession peut s'effectuer :
La déclaration doit être déposée auprès des services des impôts dans les 6 mois suivant le décès si celui-ci est survenu en France métropolitaine. Pour les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de La Réunion et de Mayotte, des délais spéciaux sont prévus.
Vous pouvez effectuer vous-même ces démarches ou solliciter votre notaire pour accomplir ces formalités.
Au décès du titulaire d'une assurance vie, les sommes perçues par les bénéficiaires sont traitées hors succession et imposées selon différentes règles en fonction de :
Pour les contrats souscrits avant le 20 novembre 1991 et quel que soit l'âge de l'assuré lors du versement des primes :
Pour les contrats souscrits à compter du 20 novembre 1991 et jusqu'au 12 octobre 1998, les sommes imposées varient en fonction de l'âge de l'assuré au moment des versements.
Pour les sommes provenant de primes versées alors que l'assuré avait moins de 70 ans :
Pour les sommes provenant de primes versées alors que l'assuré avait plus de 70 ans :
Pour les contrats souscrits à partir du 13 octobre 1998 :
En cas de rachat partiel ou de rachat total d'une assurance vie, la plus-value réalisée, autrement dit la différence entre la totalité des primes versées et la valeur du contrat, doit faire l'objet d'une déclaration à l’administration fiscale pour être imposée.
Au moment du rachat, vous devrez choisir entre :
Pour les intérêts issus des versements effectués avant le 27 septembre 2017, si vous optez pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) :
Pour les intérêts issus des versements effectués depuis le 27 septembre 2017, si vous optez pour le PFU :
Si vous optez pour le régime général, vos plus-values figureront sur votre déclaration préremplie d'impôt sur le revenu et seront taxées différemment selon la durée de détention de votre contrat :
Si vous choisissez de transformer votre capital en rente viagère, votre assureur vous versera une rente, tous les mois, tous les trimestres ou tous les semestres, jusqu'à votre décès. Cette rente est, elle aussi, imposable.
C'est votre âge au moment du déclenchement de la rente qui détermine la part imposable :