Mon patrimoine

Pourquoi diversifier son épargne avec l'investissement immobilier ?

Publié le 02 novembre 2021
Investir dans la pierre est un (bon) moyen de diversifier son épargne et se constituer un capital retraite. Plusieurs options sont possibles : acheter un bien pour soi ou pour le louer, placer son épargne dans un support financier lui-même investi dans l’immobilier, etc. Tour d’horizon.

C’est « la » règle d’or en matière d’épargne : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Autrement dit, diversifier ses investissements, panacher ses placements, répartir les risques sur des produits variés.

Aux côtés de l’assurance-vie – support « chouchou » des Français – ou d’un plan d’épargne en actions, l’immobilier est une solution pour étoffer son patrimoine.

« L’immobilier est l’un des rares actifs que l’on peut acquérir à crédit, et là réside son principal intérêt. Grâce au levier du crédit, l’investissement immobilier permet de financer un capital retraite avec un effort d’épargne réduit. Et c’est vrai avec les taux de crédit particulièrement bas que nous connaissons aujourd’hui », confirme Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de « La finance pour tous », site pédagogique sur l’argent et la finance. Autre atout, les investissements immobiliers résistent généralement mieux aux crises financières dont souffrent les marchés.

« Dans un monde où les rendements sont très faibles, l’investissement immobilier continue d’être attractif notamment pour sa valeur d’usage », poursuit Pascale Micoleau-Marcel

Diversifier avec du locatif

Pour les épargnants, plusieurs scénarios sont possibles. Près de deux tiers de l’épargne des Français est investie dans l’immobilier, neuf ou ancien. Et ils ont bien raison. L’immobilier est un placement sûr, durable. L’idéal est de faire en sorte que les mensualités du crédit cessent en même temps que la vie active, pour alléger le budget et compenser la baisse des revenus à la retraite. Les propriétaires profitent d’une plus-value à la revente et leur patrimoine immobilier se transmet aux enfants.  

Avec des moyens suffisants, un autre type d’épargne immobilière est possible avec le locatif. Le principe est simple : acheter un bien immobilier que l’on destine à la location afin d’encaisser un revenu régulier. Une fois à la retraite, les loyers perçus, qui servaient jusque-là à rembourser l’emprunt, apportent un complément de revenus. Là encore, cette technique permet d’épargner à crédit. Les loyers perçus sur un logement peuvent donner droit (sous réserve de respecter certaines conditions) à des avantages fiscaux.

« Mieux vaut toutefois avoir les reins solides. Peu de bailleurs résistent à plusieurs mois de loyers impayés. Il faut aussi anticiper les frais annexes des travaux, les charges, et la taxe foncière », alerte Pascale Micoleau-Marcel.

Assurance vie et immobilier, un duo gagnant

Il existe enfin des placements financiers permettant d’investir dans l’immobilier sans devoir gérer soi-même le bien. C’est le cas notamment avec l’assurance vie multisupports Carac Épargne Patrimoine, qui intègre un support d’investissement immobilier avec l’accompagnement personnalisé d’un(e) expert(e).

On parle d’investissement dans la « pierre-papier ». Il s’agit par exemple de Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).

L’avantage réside dans la diversification des actifs. En effet, l’investissement dans un fonds immobilier permet aux épargnants d’accéder à différentes catégories d’immobilier (bureaux, immeubles et magasins, entrepôts, locaux d’activité et logements) et à différents secteurs géographiques (Paris, Ile-de-France, Régions et d’autres pays européens).

« Quand vous achetez des parts de SCPI, vous devenez copropriétaire de biens immobiliers et percevez une part des loyers. Ce placement répond au besoin de diversification des épargnants et à l’appétence des Français pour l’immobilier », analyse Pascale Micoleau-Marcel.

Si vous voulez en savoir plus sur « l’immobilier papier », Martin Jacquesson, Directeur général adjoint – Gestion d’actifs chez Atream, vous dévoile le B.A. -BA de ce placement immobilier indirect dans cette vidéo.


Quelle que soit la solution envisagée, les conseillers mutualistes de la Carac accueillent les adhérents et futurs adhérents pour définir avec eux leur projet d’investissement et la stratégie de diversification adaptée de leur épargne.

Le Plan Épargne Retraite (PER) est né de la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) en 2019. Son objectif ? Simplifier l’offre épargne-retraite en rassemblant tous les dispositifs existants dans une seule et même solution. À la Carac, le PER Individuel (PERIN) est un contrat accessible à tous, qui vous aide à vous constituer un capital et/ou un complément de revenus à la retraite. Il offre une large gamme de supports d’investissement, dont l’immobilier (principalement au travers de SCPI).  

Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de l'Institut pour l'Education Financière du Public (IEFP)

Après avoir passé onze années au service de l’Inspection de l’Autorité des Marchés Financiers, Pascale Micoleau-Marcel est, depuis sa création en 2006, déléguée générale de l’Institut pour l’Education Financière du Public (IEFP) – La finance pour tous. Cette association d’intérêt général, est chargée de promouvoir l’éducation financière du grand public. Pascale Micoleau-Marcel est aussi l’autrice d’ouvrages tels que « Bien placer son argent pour les Nuls ».

Après avoir passé onze années au service de l’Inspection de l’Autorité des Marchés Financiers, Pascale Micoleau-Marcel est, depuis sa création en 2006, déléguée générale de l’Institut pour l’Education Financière du Public (IEFP) – La finance pour tous. Cette association d’intérêt général, est chargée de promouvoir l’éducation financière du grand public. Pascale Micoleau-Marcel est aussi l’autrice d’ouvrages tels que « Bien placer son argent pour les Nuls ».

Explorer les sujets